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Discours du Premier Ministre S.E. M. Moussa MARA, à la Quatrième Réunion de Suivi de la Conférence des Donateurs pour le développement du Mali

PRIMATURE REPUBLIQUE DU MALI

Un Peuple – Un But – Une Foi

CABINET DU PREMIER MINISTRE

Quatrième Réunion de Suivi de la Conférence des Donateurs pour le développement du Mali

(Paris, 30 septembre 2014.)

Discours du Premier Ministre S.E. M. Moussa MARA
· Madame la Secrétaire d’Etat Chargée du Développement et de la Francophonie ;

· Monsieur le Commissaire au Développement de l’Union Européenne ;

· Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions des Organisations Internationales ;

· Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions et Agences de coopération au développement ;

· Distingués Invités, en vos rangs et qualités, tout protocole observé ;

· Mesdames et Messieurs.

Je voudrais, tout d’abord, remercier le Gouvernement de la République française pour son hospitalité couplée à l’excellente organisation de la Quatrième Réunion de Suivi de la Conférence des Donateurs pour le développement du Mali tenue à Bruxelles le 15 mai 2013 baptisée, « Ensemble pour le Renouveau du Mali ».

La Quatrième Réunion de Suivi de la Conférence des Donateurs matérialise le mécanisme rapproché de suivi-évaluation que nous avons voulu ensemble au sortir de la conférence de Bruxelles ; elle se révèle être la preuve de l’engagement renouvelé de la communauté internationale à poursuivre son exceptionnelle mobilisation aux côtés du Mali, fortement affecté par les effets néfastes de la crise qu’il a connue en 2012. Par ailleurs, elle constitue également un cadre de concertation et de dialogue constructifs pour la réalisation des objectifs communs.

C’est pourquoi, je voudrais exprimer ici, au nom du Président de la République Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, au nom du Peuple malien et au mien propre, notre profonde gratitude à tous les partenaires du Mali, qu’ils soient bilatéraux, régionaux ou multilatéraux, pour leur constante sollicitude pétrie de solidarité agissante dont ils ont fait preuve à l’égard du Mali depuis les prémisses de ce processus partenarial.

Mesdames et Messieurs,

Depuis notre dernière réunion de suivi tenue à Bamako en mai dernier, mon pays, le Mali, a fait des progrès importants allant dans le sens de la mise en œuvre des engagements relatifs au programme économique et financier, de la mise en place d’un processus politique de sortie de crise notamment dans son aspect dialogue national inclusif.

En effet, grâce à la facilitation de l’Algérie, Chef de file de la médiation, que je tiens à saluer tout particulièrement, et avec l’accompagnement de la Communauté internationale, le fil du dialogue inclusif inter-malien est renoué, avec pour objectif ultime de parvenir dans les semaines à venir, à un accord de paix global et définitif, afin d’ amorcer un nouveau départ qui contribuera fortement à forger un destin radieux pour notre pays, dans le respect de son intégrité territoriale, de son unité nationale et cela, dans toute sa diversité culturelle, ethnique et religieuse, gages de paix sociale, de concorde et de prospérité.

Dans cette optique, le premier round des négociations tenues à Alger du 16 au 24 juillet 2014, a donné lieu à la signature d’une feuille de route consensuelle et à une déclaration de cessation des hostilités dans les régions du nord.

La deuxième phase du dialogue inclusif inter-malien entamée le 1er septembre 2014 est entrée dans sa phase cruciale réunissant au tour de la même table les représentants du Gouvernement et des mouvements des régions du Nord. Afin de lui garantir toutes les chances de succès, elle a réservé une place prépondérante à l’audition de la société civile, des représentants des populations, des autorités coutumières et religieuses.

En dépit des embûches inhérentes à ce genre d’exercice, nous fondons l’espoir de parvenir, dans les délais impartis, à une solution pacifique et négociée. En tout état de cause, le Gouvernement que je dirige, sous la haute autorité du Président Ibrahim Boubacar KEITA ne ménagera aucun effort afin que les pourparlers en cours à Alger débouchent sur un accord de paix global et définitif, pour le peuple du Mali, rassemblé, puisse s’atteler à relever le seul défi qui vaille, à savoir celui de son développement durable.

C’est le lieu de réitérer nos vifs remerciements à l’Union africaine, la CEDEAO, les Nations Unies, l’Union européenne, l’OCI, la France, l’Algérie, le Tchad, le Burkina, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Maroc, pour leurs efforts conjoints et leur ferme engagement à accompagner de manière constructive et dynamique le processus de dialogue inclusifs inter-malien.

Mesdames et Messieurs,

La paix et la réconciliation constituent les priorités les plus pressantes du Mali.Après la tenue des Etats généraux de la Décentralisation et des Assises Nationales sur le Nord qui viennent de trouver leur prolongement dans l’organisation à Gao et Tombouctou des Assises de la Paix, le Gouvernement du Mali a procédé à la restructuration de la Commission Dialogue et Réconciliations devenue Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR). Cette nouvelle commission aura quatre principes de travail, à savoir: le droit à la vérité, le droit à la justice, le droit à la réparation, la fin de l’impunité et la garantie de non récurrence.

Suivant son mandat, elle sera chargée d’établir, au cours des trois prochaines années, la cartographie de tous les crimes commis au Mali de l’indépendance à nos jours. Pour ce faire, elle disposera de larges pouvoirs d’investigation et d’interpellation.

Les membres de la CVJR seront nommés après la signature de l’Accord de paix global et définitif, de manière à assurer une représentativité équilibrée, gage de crédibilité de la Commission.

Parallèlement à la CVJR, le Gouvernement a confié au Ministère de la Réconciliation Nationale la responsabilité d’impulser le processus politique de réconciliation entre toutes les communautés afin de conforter le «Vivre Ensemble» et de recoudre le tissu social particulièrement affecté par la crise.

La réconciliation nationale se fera par le dialogue, la vérité et la justice, notamment la justice transitionnelle. Elle se fera également par la redéfinition des relations entre l’Etat, les collectivités territoriales et les citoyens. Il s’agira, en somme, de réconcilier l’Etat avec les citoyens, tous les citoyens, de manière à ce que chacun se reconnaisse dans les institutions préalablement mises en place.

Mesdames et Messieurs,

La période de crise et post-crise est propice aux actions d’urgence et à l’intervention humanitaire.

Le Gouvernement s’emploie au redéploiement de l’Administration et des services sociaux de base dans les régions septentrionales pour ainsi faciliter le retour des personnes déplacées internes et des réfugiés dans leurs localités d’origine. Les personnels de l’éducation et de la santé ont rejoint leurs postes dans des proportions encourageantes dans les régions de Gao et Tombouctou. Des efforts restent à consentir pour leur retour effectif dans la région de Kidal, en lien avec l’amélioration du climat de sécurité et l’avancement du dialogue politique.

Dans cet esprit, le Gouvernement a lancé un programme de reconstruction et de relance de l’économie locale de ces régions utilisant les ressources d’appui budgétaire constituées à cet effet. Ce programme vise à réhabiliter les infrastructures détruites pendant l’occupation de ces régions par les groupes armés. Il permet aussi de privilégier la main d’œuvre locale par le biais de la fourniture de marchés aux entreprises locales et des emplois aux jeunes provenant de ces régions.

Pour impacter positivement la vie des populations, ces investissements nécessitent le maintien d’un climat de paix et de sécurité. Ainsi, je tiens à adresser mes vives félicitations à tous nos partenaires de la MINUSMA, de l’opération Barkhane et de l’EUTM qui œuvrent à nos côtés, souvent dans des conditions parsemées de difficultés, pour le retour de la paix et de la sécurité. Certes, la situation sécuritaire demeure volatile et fébrile, mais la mutualisation de nos efforts ont permis sa stabilisation progressive.

Mesdames et Messieurs,

Lors de la Conférence du 15 mai 2013, le Mali a pu mesurer l’élan inédit de solidarité de la communauté internationale à son endroit. En retour, notre pays s’est fait la promesse de conjurer définitivement les causes de la grave crise qui l’a affecté en 2012. Il a analysé sans complaisance les déterminants de cette crise qui ont mis en exergue la nécessité de réformer en profondeur les institutions étatiques et d’améliorer les pratiques de gouvernance afin de positionner le pays vers des dynamiques vertueuses, facteurs de paix, de stabilité, de cohésion sociale, de croissance économique et de développement durable.

Ainsi, l’action publique que nous menons, sous l’autorité du Chef de l’Etat, est fondée sur une éthique de la responsabilité exigeant un comportement exemplaire pour tout détenteur de charge publique, une exigence de qualité dans les prestations de service public garantissant l’accessibilité au plus grand nombre, la participation de tous les citoyens à travers le renforcement des institutions démocratiques et de la société civile, la promotion de l’égalité des chances et le développement équilibré de toutes les parties du territoire. La politique de régionalisation poussée s’inscrira dans cette perspective.

La crise sécuritaire et institutionnelle qui a frappé notre pays rend nécessaire la reconstruction de l’Etat et un meilleur ajustement de ses modalités d’intervention. Sous ce rapport, la lutte contre la corruption et l’impunité, la refondation des administrations publiques, la réhabilitation de l’institution judiciaire, l’approfondissement de la décentralisation et des instruments de la démocratie participative sont indispensables pour la mise en place d’institutions fortes et crédibles.

L’année 2014 a été décrétée année de lutte contre la corruption par le Président de la République. Un forum national de lutte contre la corruption s’est tenu les 23 et 24 janvier 2014. Ses recommandations permettront de mettre en œuvre avec plus d’efficacité et plus d’engagement, le plan national de lutte contre la corruption.

La loi portant prévention et répression de l’enrichissement illicite qui sert de cadre législatif pour l’encadrement de la lutte contre la corruption et les atteintes au bien public, a été adoptée en mai 2014, en session extraordinaire de l’Assemblée Nationale.

Un programme d’amélioration de la transparence dans la gestion des affaires publiques et d’accès du public à l’information est en cours d’élaboration. Il s’agit de mettre à la disposition de tous les citoyens, via Internet, toutes les informations relatives aux politiques, programmes et projets, recettes et dépenses publiques, actes d’administration et de gestion, rapports de contrôle et de suivi de la mise en œuvre de leurs recommandations, contrats et marchés. Ce faisant, un véritable contrôle citoyen des actes publics pourra s’exercer en toute liberté.

Mesdames et Messieurs,

Notre ferme volonté et notre détermination sans faille à assainir les finances publiques dans un contexte de transparence, d’équité, de recevabilité et de justice ne souffrent d’aucune ambiguïté. Nous sommes disposés à nous soumettre à tout exercice tendant dans le sens de la bonne gouvernance car, celle-ci constitue, pour moi et mon gouvernement un sacerdoce, gage de la stabilité, de paix et de développement durable.

Je profite de l’opportunité pour adresser mes sincères remerciements au FMI, que nous venons de recevoir sur la terre malienne, pour leur appui constant et multiforme. Nous leur réitérons notre disponibilité pour un partenariat fécond et durable pour un avenir radieux pour le Mali.

Mesdames et Messieurs,

Au 30 juin 2014, il ressort des données collectées auprès des 28 Partenaires Techniques et Financiers qui ont renseigné le questionnaire visant à évaluer le niveau de réalisation des annonces faites à Bruxelles le 15 mai 2013, que 1 098 milliards de F CFA ont été décaissés par lesdits Partenaires, soit un taux d’exécution de 56% par rapport à leurs annonces et 51% par rapport aux annonces totales.

Les dons représentent 75% des conventions signées qui sont évaluées à 1478 Milliards de F CFA et les prêts 25%, contre 76% de dons et 24% de prêts au 15 mai 2014.

Toutefois, il y a lieu de signaler que 66% des aides (soit 727 milliards de F CFA) ont été décaissés hors budget d’Etat au 30 juin 2014, tandis que le volume des aides octroyées sous forme d’Appui Budgétaire a fortement chuté entre le 31 décembre 2013 (199,2 milliards de F CFA) et le 30 Juin 2014 (10,5 milliards de F CFA). Ce qui pourrait être une entorse àl’atteinte des objectifs fixés par la Déclaration de Paris sur l’Efficacité de l’Aide et le Partenariat Mondial pour une Coopération Efficace au Service du Développement en matière d’Alignement et de Prévisibilité de l’Aide.

La reprise de l’aide devra être mise à profit pour réaliser des investissements publics structurants pour non seulement lever les contraintes à la croissance économique, mais aussi et surtout jeter les bases d’un développement économique durable.

Il est certain que j’ai pleinement conscience des défis à relever pour la mobilisation et un meilleur usage des ressources financières. Il s’agit notamment de l’amélioration de notre capacité d’absorption, de la nécessité pour tous les acteurs d’assurer la traçabilité des ressources utilisées et de rendre compte des résultats enregistrés et de leur impact. De même, les reformes de gouvernance seront poursuivies afin de créer les conditions d’un plus grand alignement de l’aide au développement aux procédures budgétaires nationales.

Dans cette optique, nous allons procéder ensemble à l’état des lieux de la mise en œuvre des engagements réciproques pris lors de la conférence de Bruxelles. Nous aurons également des échanges de vues sur le Plan de relance durable pour le Mali (PRED), et notamment les priorités définies dans le Plan d’action du Gouvernement 2013-2018.

Les objectifs visés par le Gouvernement du Mali en matière de relance économique et de stabilisation sont ambitieux, mais nous savons compter sur l’accompagnement continu de nos partenaires pour la mobilisation des ressources promises.

Nous nous félicitons d’ores et déjà des résultats acquis grâce aux mécanismes de dialogue et de suivi que nous avons su mettre en place. Nous invitons tous nos partenaires à redoubler d’efforts pour l’achèvement des objectifs de la conférence de Bruxelles en accélérant les décaissements et en veillant à la transparence, la prévisibilité, la recevabilité et à l’amélioration des procédures.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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