Le Premier ministre, Moussa MARA, a reçu en audience ce mercredi 23 juillet, dans la salle de réunion de la Primature, les membres de la Haute Cour de Justice. Le Premier ministre était accompagné pour la circonstance par le Ministre Directeur de Cabinet de la Primature, le Pr Abraham BENGALY, le Chef de Cabinet, Amadou DIOP, et quelques membres de son cabinet.
L’Honorable Abderrahmane NIANG, Président de la Haute Cour de Justice, et son équipe étaient venus faire part des difficultés de leur institution depuis sa mise en place récente et solliciter l’implication du Premier ministre pour son opérationnalisation. De son intervention, il est ressorti que les difficultés de la Haute Cour de Justice sont d’ordres logistiques, structurels et financiers. Au titre des difficultés d’ordres logistiques, il faut noter les contraintes liées à l’obtention du siège devant abriter l’institution et celles liées aux équipements et autres matériels de fonctionnement. En ce qui concerne les difficultés structurelles, l’Honorable Abderrahmane NIANG a évoqué la lenteur administrative dans la mise en œuvre de certaines décisions réglementaires et l’insuffisance de la loi portant fonctionnement de la Haute Cour de Justice. Quant aux difficultés financières, la plus importante demeure la non-inscription de l’institution dans le budget 2014.
Il est important de rappeler qu’en dépit de ces difficultés, les membres de la Haute Cour de Justice entendent jouer pleinement leurs missions. Plusieurs activités sont prévues à cet effet, notamment une vaste campagne d’information des partenaires techniques et financiers sur la mise en place de la Haute cour de justice, la formation et le renforcement de capacités de ses membres et des missions d’échanges et de partage d’expérience dans la sous-région.
C’est fort de tous ces constats et initiatives, que les membres ont décidé de saisir le Premier ministre pour solliciter son appui et l’accompagnement du gouvernement. Lesquels, aux dires du Premier ministre, ne feront aucunement défaut. Car indispensables au bon fonctionnement de la Haute Cour de Justice et, par ricochet, de notre système démocratique.
CCINT – 23 07 2014
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