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Chute du Prix du Pétrole Une opportunité à mieux utiliser

À Mascate comme à Luanda, en passant par Ryad ou Pointe Noire, elle hante les nuits des dirigeants et inquiète fortement les populations qui, dans la foulée de leurs princes, avaient pris la mauvaise habitude de vivre presque exclusivement de la rente pétrolière, dans une certaine insouciance des lendemains. Elle, c’est la chute vertigineuse du prix du baril du pétrole et les perspectives moroses qui sont annoncées pour ce produit phare. Elle a plongé dans la crise financière de nombreux pays, prélude à une crise économique plus profonde et peut être, des difficultés sociales voir politiques dans certaines contrées.

Cependant, conformément au vieil proverbe malien relatif à la mort du cabri de certains profitant à la succulence de la sauce d’autres, tout le monde ne se lamente pas sur le sort du cours du brut, loin de là. Les pays comme le Mali, grand importateur d’hydrocarbures et qui suivent les prix de ce produit comme du lait sur le feu, sont grandement soulagés quand le cours du pétrole est clément.

Notre dispositif de gestion des prix des hydrocarbures repose entièrement sur un ajustement de la fiscalité en fonction du cours pour assurer la stabilité des prix à la pompe. Nous ne disposons pas de réserves stratégiques nous permettant d’alimenter le marché pour réguler les prix. Nous le faisons à partir des taxes. Quand les cours sont élevés, l’État réduit la fiscalité, préserve un peu les marges des fournisseurs et agit sur le prix à la pompe. Il peut aussi laisser le prix légèrement monter pour accompagner le mouvement sans toutefois que la hausse ne devienne significative. Le même mécanisme fonctionne à la baisse, au bénéfice des taxes. Quelques fois, les prix à la pompe baissent mais sans jamais refléter la chute des cours. C’est ce qui rend les prix des hydrocarbures assez stables au Mali comparativement à certains pays voisins.

Depuis le début de l’année dernière, la baisse continue des cours du pétrole a été une véritable aubaine pour le Mali et ses finances publiques. L’État n’a pas répercuté

la baisse sur les prix à la pompe, la fiscalité a été maintenue à un certain niveau et les ressources générées ont été significatives pour le trésor public. En 2016, le même mouvement se poursuit, à la satisfaction des décideurs publics. Les prix du pétrole se tiennent à un niveau plus bas que l’hypothèse retenue pour le montage du budget de l’État, ce qui dégage des revenus supplémentaires ; cela risque fort d’être le cas cette année également. Autrement dit, la conjoncture actuelle est une aubaine pour notre pays, aubaine d’autant plus importante que les subventions versées à l’Energie Du Mali (EDM), du fait de prix élevé des hydrocarbures, sera elle-même moindre, ce qui épargnera des ressources publiques.

Que faire de l’opportunité que la baisse structurelle des cours du pétrole constitue pour notre pays ? Faut-il simplement engranger des revenus supplémentaires et se contenter de les enregistrer parmi nos recettes et couvrir des contre formances éventuelles sur d’autres segments budgétaires ? Faut-il les utiliser pour diminuer le déficit budgétaire exclusivement et préserver quelques marges de manœuvres pour le futur ? Faut-il faire autre chose ?

Il est indispensable au préalable que les experts du Ministère de l’Économie et des Finances, en charge également de la planification, se penchent sur cette question et identifie les voies et moyens de gérer au mieux cette question différemment de ce que nous observons.

Autant les pays pétroliers, en proie à des difficultés, sont entrain de réfléchir aux possibilités leur permettra de se dépêtrer de la situation actuelle, autant nous devons réfléchir pour profiter au mieux des opportunités actuelles tout en anticipant des retournements éventuels de conjoncture. En aucune manière, nous ne devons poursuivre la stratégie du court terme et du statu quo.

Le Mali doit considérer cette aubaine comme un facteur non prévu et non maitrisé et y accorder une attention majeure. Celle-ci conditionne l’adoption d’initiatives et de stratégies porteuses pour l’avenir et qui doivent être partagées avec nos compatriotes.

La première des postures à prendre rapidement est de veiller à ce que l’embellie sur le front de la fiscalité pétrolière ne masque pas les contreperformances en matière de collecte des ressources intérieures, véritable talon d’Achille de notre dispositif fiscal (objectif de 17% du PIB non encore atteint). Il faut que les autres recettes soient gérées avec un grand souci de performances et continuer à mettre la pression à ce niveau, avec pour objectif d’améliorer les ressources fiscales internes (TVA, IS, BIC, IRF….) et augmenter les marges de manœuvre des pouvoirs publics tout en améliorant notre indépendance financière. La réforme de l’administration fiscale, les changements à apporter à certains dispositifs, la lutte contre la corruption, la modernisation et la simplification des procédures fiscales, l’amélioration des relations avec les contribuables, la mise en valeur de certains « gisements » fiscaux constituent des pistes qu’il faut continuer d’arpenter afin de réaliser les objectifs d’amélioration des performances fiscales de notre administration.

La seconde posture à adopter est de renforcer considérablement nos capacités d’anticipation, d’analyse et de suivi des cours des produits pétroliers. L’ONAP peut être le vecteur de ces nouvelles capacités. Nous devons nous organiser pour mieux gérer les fluctuations des cours et adapter la gestion financière du processus. La fixation des prix à la pompe, au mois le mois, est une bonne chose pour ce segment de la gestion des hydrocarbures avec l’implication des opérateurs économiques. Mais si l’on doit utiliser des ressources supplémentaires générées pour engager par exemple des investissements, nous devons savoir nous situer au-delà du mois et surtout ne pas baser nos décisions sur le passé ! De nombreux pays essaient de scruter des horizons plus ou moins lointains en matière de prix des hydro carbures, nous devons suivre leur exemple et affiner nos outils d’appréciation, suivre davantage la géopolitique, le contexte international, la situation des grands pays producteurs, les activités d’exploration…Notre système fiscal dans le secteur est adéquat et mérite d’être maintenu. Il doit néanmoins être situé dans un cadre global où la prospective devra jouer une place centrale.

La troisième posture est celle de la communication et du partenariat avec la société civile dans la gestion de ces ressources imprévues et non maitrisées. Il est souhaitable que les maliens sachent comment fonctionne le dispositif de gestion des prix des hydrocarbures et de son impact sur les prix sur le marché national. Le dispositif a correctement fonctionné et a permis de maintenir une certaine stabilité des prix, y compris quand le prix était élevé. Il faut donc communiquer sur ce système qui marche et qui nous a aidés quand les temps étaient difficiles. La communication, à un moment où ce dispositif pourrait aider le pays par une meilleure utilisation des revenus additionnels, serait doublement bénéfique pour l’État en légitimant davantage les choix qui seront faits pour l’utilisation des ressources. Une meilleure implication de la société civile dans les choix qui seront faits accompagnera positivement la communication autour du dispositif. Ce partenariat avec la société civile facilitera l’adoption de mesures plus difficiles en cas de retournement de la conjoncture.

La posture suivante consistera à considérer ces revenus supplémentaires comme exceptionnels et de ce fait à les affecter vers le financement de dépenses d’investissement ou de dépenses opportunes ou porteuses d’avenir pour le pays, au lieu de les laisser fondre parmi les recettes courantes destinées à couvrir des dépenses de fonctionnement. Le cadre partenarial ainsi conçu pourrait être mis à contribution pour suivre l’évolution des ressources supplémentaires collectées, examiner les propositions d’affectation, les valider et être impliqué dans les activités de communication auprès de nos compatriotes. De nombreuses dépenses peuvent être envisagées à ce titre.

La baisse substantielle du prix des carburants n’est pas à proprement parler une dépense publique mais constitue un manque à gagner dans la mesure où elle se fait au travers d’une baisse de la fiscalité. Le prix du carburant a un impact sur de nombreux autres facteurs économiques comme les transports ou encore l’énergie et donc sur les produits de consommation courante. Sa diminution significative (au moins 5%) donnera du pouvoir d’achat aux populations et pourra servir de levier à une embellie économie liée à la consommation. L’impact économique de cette mesure sera cependant limité. Elle bénéficiera principalement aux consommateurs de produits pétroliers et aux citadins dont l’énergie est en partie fournie par les centrales thermiques. Plus on sera éloigné des villes, moins on percevra nettement la portée de la baisse du prix du carburant.

L’allocation plus importante de la subvention aux intrants agricoles (engrais, pesticides, semences) ainsi qu’aux matériels agricoles (tracteurs, charrues…), le soutien aux cantines scolaires ou encore la subvention aux frais de scolarité touchent directement les couches défavorisées et la production rurale et donc le plus grand nombre de nos compatriotes. L’effet de cette mesure est immédiat et le fait que les autorités en aient fait un des segments clés de la politique agricole du Mali démontre son utilité. Une partie des ressources additionnelles issues de la baisse du prix du pétrole peut être allouée à cette activité, amplifiant ainsi ce qui est déjà versé chaque année et soulageant grandement les populations rurales. On pourrait mieux orienter la subvention et l’affecter aux intrants qui ne bénéficient pas directement de la chute des cours (ceux qui ne sont pas dérivés des hydrocarbures) pour en améliorer encore l’impact. Il faut cependant améliorer la gestion de ces subventions et éviter que des fraudes et autres manœuvres illégales viennent en limiter la portée.

La lutte contre le chômage des jeunes est une urgence nationale. L’entrepreneuriat est considéré comme un des moyens efficaces de promouvoir l’auto emploi des jeunes et surtout le sens de l’innovation, la créativité et donc le développement. Nous devons faire nettement plus pour le soutien à la création d’entreprise par les jeunes, l’appui à leurs projets notamment dans la production (pisciculture, agro-industrie…) que ce qui est péniblement engagé par l’APEJ aujourd’hui. Il faut au moins le triple du budget annuel de l’agence à affecter aux projets des jeunes pour que l’impact de cette action soit visible par les jeunes et convaincre enfin les sceptiques. Une partie des ressources additionnelles dégagées par la baisse du prix du pétrole peut être affectée à cette campagne importance pour le soutien aux jeunes porteurs de projets. Il faudrait, là également, accompagner ces ressources supplémentaires par une meilleure gouvernance et une plus grande transparence dans les choix opérés.

L’énergie solaire est une alternative de long terme aux hydro carbures et dispose au Mali d’une source d’approvisionnement inépuisable. Elle est renouvelable et surtout préserve l’environnement et le climat. Dans le cadre de nos engagements à la COP 21, nous avons prévu, parmi les mesures d’adaptation, de promouvoir le solaire.

On peut concrétiser cet engagement en investissant une partie des ressources additionnelles au développement du solaire et sa vulgarisation aussi bien dans les campagnes qu’en ville. On pourrait soutenir la recherche dans ce domaine, promouvoir les innovations, encourager la réalisation de mini centrales, soutenir les entrepreneurs du secteur, faciliter l’accès aux matériels de production… La baisse du prix du pétrole menace le développement de cette industrie, il est donc tout à fait normal que les ressources additionnelles dégagées du fait de cette baisse soutienne la promotion du secteur solaire.

L’accès aux soins, malgré la multiplication des centres de santé dans notre pays, reste problématique pour une bonne partie des maliens en raison de la qualité insuffisante du personnel de santé. Or, le développement humain, crucial pour le progrès socioéconomique du Mali, repose d’abord et avant tout sur le système sanitaire. Recruter 700 jeunes médecins et les affecter dans les 700 CSCOM du pays qui en manquent seront des actes hautement bénéfiques pour le Mali, à plusieurs titres. On réduit le chômage des jeunes, on renforce le plateau technique des centres de santé et on envoie un message clair et fort à l’ensemble des maliens que les décideurs à Bamako pensent à tous et à chacun. Le coût annuel de cette opération est largement supportable par une partie des revenus engendrés suite à la baisse du prix du pétrole.

Parallèlement aux activités à soutenir par les ressources additionnelles consécutives à la chute du cours de l’or noir, il est indispensable de mettre en place un véritable fonds de soutien aux cours des produits pétroliers qui sera alimenté par une partie de l’excèdent généré et qui sera géré avec la société civile dans le cadre du dispositif partenarial évoqué précédemment. Le fonds complètera la fiscalité flottante au cas où celle-ci menacerait de déséquilibrer les finances publiques en cas de hausse importante et durable des cours. Ce fonds sera régulièrement abondé en période favorable et pourrait même être utilisé pour financer certains investissements prioritaires (production d’énergie, maitrise de l’eau, …) dont les revenus serviront à le rembourser et à le reconstituer. Il pourrait être utilisé comme fonds souverain national d’investissement, utilisé comme une structure privée essentiellement mue par la rentabilité. Ce dispositif complètera ainsi l’architecture à mettre en place pour permettre à notre pays de mieux bénéficier de l’embellie actuelle des prix du pétrole.

Cette architecture mettra définitivement le pays à l’abri de pressions de la société civile pour mieux redistribuer les dividendes actuelles sous forme d’augmentation de salaires, de subventions…Elle nous permettra de nous orienter vers des initiatives porteuses à moyen terme de prospérité économique dans un cadre de grande stabilité sociale.

Moussa MARA

moussamara@moussamara.com

www.moussamara.com

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