Mois de Ramadan
Moussa Mara à la presse : Le Mali a bel et bien une feuille de route
Son Excellence Moussa MARA, Premier ministre, Chef du gouvernement du Mali a offert ce vendredi un repas de rupture du jeûne aux médias nationaux et internationaux ainsi qu`aux chargés de communication des départements ministériels, aux agences de communication, aux fournisseurs d`images et aux communicateurs traditionnels.
Il s’agit de consolider les excellents rapports qu’il entretient avec eux, depuis son entrée sur la scène politique malienne.
Ce véritable moment de convivialité et de communion a été marqué d’autres parts, par des éclaircissements sur les discussions en cours entre les autorités maliennes et les groupes armés, à Alger. Au dire de Monsieur Mara, les autorités maliennes sont représentées par cinq ministres. Il s’agit de : M. Abdoulaye Diop (Chef d’équipe), ministre des Affaires étrangères, Intégration africaine et Coopération internationale ; M. Zahabi Ould Sidi Mohamed, ministre de la Réconciliation nationale ; M. Hamadou Konaté, ministre de la Solidarité, Action humanitaire et Reconstruction du Nord ; Gal Sada Samaké, ministre de l’Intérieur et Sécurité ; M. Ousmane Sy, ministre de la Décentralisation et Ville.
Ceux-ci sont accompagnés par des experts très « bien expérimentés », dont « la plupart a participé à la rédaction du pacte national et aux accord de Tamanrasset en 1990-1991 ». Aux dires du premier ministre. « Ils disposent d’aptitude et d’expériences suffisantes pour apporter un appui décisif à nos représentants, afin que ces accords puissent être les derniers, et qu’ils contiennent l’ensemble des aspects touchant à la crise. », a-t-il assuré.
Depuis quelques jours, des rumeurs circulent dans les artères de Bamako, que les autorités maliennes ne disposent pas de « feuille de route » pour les discussions en cours, à Alger. Pour couper court aux rumeurs, Moussa Mara dit ceci : « Soyez sûr que tout ce qui se passe est contrôlé… notre feuille de route est une feuille de route qui a été partagée avec les autorités algériennes avant les discussions, et qui a été endossée par la communauté internationale, et c’est celle-là qui est actuellement en en train d’être confronté à celle présentée par le MNLA, pour arriver aux cheminements des discussions qui doivent être acceptables pour tous. Il a ajouté que ces discussions vont plus dans le sens de ce que les autorités maliennes ont proposé.
Par ailleurs, le premier ministre malien, Moussa Mara a signalé la particularité de ces discussions. « Nous ne sommes pas en tête à tête avec les groupes armés, et nous ne voulons pas être en tête à tête avec les groupes armés, puisque la question n’est pas une question de rébellion seulement, mais c’est aussi une question de terrorisme, de trafic de drogues, une question qui est devenue une question sahélienne et internationale. » Pour ce faire, Il a indiqué que la position du gouvernement « c’est de répondre aux revendications qui peuvent contribuer à la paix et à la réconciliation nationale, pour un développement durable sur l’ensemble du territoire national du pays ».
Avant de terminer son allocution, il a remercié les hommes de médias pour leur contribution indispensable à la démocratie : « il ne peut y avoir démocratie, sans presse libre, indépendante, forte, professionnelle, et organisée». Enfin, il a demandé aux journalistes de pouvoir s’inscrire dans l’unité nationale et l’entente entre les Maliens, en cette période de notre histoire.
aBamako.com – 18 07 2014
Add Comment